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Viplaix

Eglise Saint Martin

Bien que l’histoire religieuse de Viplaix débute officiellement dès 670, l’église actuelle date de 1936, la commune décidant de reconstruire et non de réparer l’église fort délabrée dont seul le clocher du XIVe est conservé. Tout ce qui peut être récupéré de l’ancien édifice est réemployé comme les dalles du sol ou les tuiles. Partie moderne de l’édifice, la nef, longue de trois travées, est ponctuée par des arcs en plein cintre aux intrados peints. Elle donne sur un transept peu saillant dont les croisillons abritaient jadis chacun une chapelle. A droite en sortant, dominant autrefois la nef, se trouve un petit bas-relief coloré représentant le Saint Esprit et daté de 1673. Le choeur est orné de magnifiques fenêtres « art déco » en dalles de verre coloré qui reprennent les symboles catholiques. Les autres vitraux datent de 1861 et appartiennent à l’édifice antérieur.

Maison forte (propriété privée)

Vestige d’un château mentionné dès 1240, il ne reste au Pommet qu’une bâtisse de plan carré qui semble être la base de l’ancien donjon. Elle est située sur une esplanade entourée, sur une partie de son pourtour, d’un ravineau bien marqué

Légendes et tradition

Chaque année, le jour de la fête patronale, un roi et une reine sont choisis dans les familles notables. Revêtus de leurs plus beaux habits, ils montent sur deux chevaux et, en cortège au son de la vielle et de la cornemuse, font le tour du village. Ensuite, vient la course. Seuls les habitants de la commune ont le droit de concourir et le même animal ne peut y participer plus de trois fois. Viplaix était renommé pour la qualité de l’élevage des chevaux, qualité qui n’est pas étrangère à l’importance qu’a conservé la foire de Chambérat.

Une légende raconte que les fées trouvaient Viplaix si plaisant qu’elles voulurent faire un don précieux à ses habitants. Elles lancèrent leurs marteaux et à l’endroit où ils tombèrent jaillit une source aux eaux claires et guérisseuses. Or, au lieu de les remercier, les habitants, les prenant pour des démons, leur lancèrent des pierres. Les fées, dépitées par l’accueil, reprirent la source et la transportèrent à Evaux-les-Bains qui est devenu une station thermale.

Lucien Lamoureux

Fils d’un menuisier négociant en bois maire de Viplaix pendant 46 ans, cet homme politique français, est né au village en 1888. Après des études de droit à Paris, il a commencé sa carrière de ministre sous le gouvernement d’Aristide Briand en 1926 avec le ministère de l’Instruction Publique. Ensuite, il sera ministre des Colonies, puis du Budget, du Travail, de nouveau des Colonies, puis du Commerce. En 1940, comme ministre des Finances, il décide de sauver l’or de la Banque de France en le faisant transférer au Maroc et au Canada. Ne jugeant pas Paul Reynaud assez déterminé à poursuivre la guerre, il démissionne et comme une énorme majorité de l’Assemblée Nationale, il vote ensuite les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Plus technicien que politique, Lucien Lamoureux décède le 5 août 1970 à Creuzier le Vieux.

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