Mentionnée dès le XIIe siècle et érigée sur une butte qui fut autrefois un cimetière, le bâtiment actuel est issu de plusieurs époques de construction : la nef voûtée en berceau est du XIIe siècle, le chœur à chevet plat du XIVe et enfin la chapelle accolée côté nord du XVe. L’église possède un très beau vitrail du XVe siècle divisé en 3 compartiments superposés classé Objet Historique en 1918. Les autres vitraux datent du XIXe siècle et représentent outre Saint Palais, les saints agricoles Blaise et Fiacre, ce dernier protégeant les enfants des convulsions. Le vitrail de la nef représentant la fuite en Egypte porte le blason de la famille Maisonneuve qui doit avoir offert le vitrail. Plus rarement évoqué sur un vitrail « Tobie et le poisson ». La scène est décrite dans l’Ancien Testament où le jeune homme capture un gros poisson pour lui en retirer le fiel qui rendra la vue à son père.
Juste à côté de l’église se trouve une croix du XIXe siècle en fer forgé dont le socle est un bénitier renversé.
Il existe dans le canton d’Huriel de nombreux vestiges celtes, par exemple des croix celtiques sur les églises d’Huriel et de Saint Eloy d’Allier. Curieusement, à Saint Palais, leur présence est rappelée par une petite statue de Vercingétorix sur le monument aux morts situé dans l’église.
Occupant la partie centrale d’une motte circulaire d’environ 40 m de diamètre, ce manoir date du XIVe siècle mais son nom indique qu’il a pris la place d’une construction encore plus ancienne. Dans une salle, un puits très profond serait l’ouverture d’un souterrain qui relierait les châteaux de Boussac et de la Roche et irait jusqu’à Préveranges.
Au lieu-dit « les Fins », point de jonction entre les 3 départements et les 3 provinces, on raconte que « les 3 préfets pouvaient se donner la main » et discuter de leurs affaires.