L’édifice date de la période romane mais a été l’objet de plusieurs campagnes de rénovation. A droite en entrant dans la nef, se trouve une cuve baptismale monolithe de forme conique du XVIIe . La chaire du XIXe siècle, se singularise essentiellement par sa petitesse puisqu’elle ne comporte que trois marches. Les vitraux sont installés lors de la campagne de rénovation de 1897. L’un d’eux représente en particulier saint Pardoux bénissant un enfant ainsi que saint Bruno et les Chartreux.
Dans son roman les Maîtres Sonneurs, elle décrit Mesples ainsi : « pays sauvage, entouré de landes désertes et de bruyères sans fin, d’où la vue s’étendait très loin de tout côté… ». Ses personnages passent ainsi au château de Laloeuf datant de la fin du XVe siècle(propriété privée). Dans les bois et taillis autour, les charbonniers fabriquent le charbon de bois dans des huttes dont les traces sont encore visibles vue d’avion. Le soir, ils jouent de la cornemuse.
(Vert : de veterus, le vieux) (propriété privée)
Cité dès 1234 dans une charte, le moulin du Vert est construit dans un site encaissé et la digue monumentale barre l’Arnon en créant un étang de 3 hectares. Siège d’un fief important au Moyen-Âge, le moulin est fortifié certainement par un château chargé de contrôler le passage de la rivière. En période de sécheresse, on découvre l’emplacement d’une tour. Privilège rare, le seigneur des lieux est même exempté d’impôts royaux jusqu’à la Révolution. L’association château-église ou château-moulin est courante. Par la suite, le château inadapté ou démodé disparaît tandis que l’église ou le moulin continue de prospérer. Dans le moulin actuel, on retrouve des réemplois, entre autre des blocs ouvragés avec un écusson en fronton.
Il a été trouvé, sur le territoire de la commune en 1980, un poids monétaire qui servait à peser les doubles ducats à l’effigie de Ferdinand et d’Isabelle, roi et reine catholiques d’Espagne qui régnèrent au XVe siècle.